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La robe en cachemire

Je suis la robe en cachemire, de celles dont on perçoit farouchement la présence, que l’on
toise du coin de l’œil et qui attise les convoitises. De toutes les robes, je suis la plus douce et
la plus raffinée, celle que l’on jalouse en secret. La finesse de mon cachemire évoque
l’onirisme, la poésie et dicte à elle seule toute l’élégance de ma tenue. Je suis de celle que l’on
caresse avec désir, que l’on désire avec envie, que l’on envie avec passion. je suis la robe en
cachemire, la bohème, la sérieuse, la volage et l’inaccessible.

Le luxe d’une matière

Au-delà des préoccupations de ma forme et de mon coloris, la matière est l’élément primordial
de ma composition. Mon cachemire n’est pas une matière comme les autres. Il est singulier,
distingué et noble. Son histoire et sa provenance sont des invitations au voyage et la
particularité de son procédé de fabrication en fait une étoffe de renom.

Le cachemire, une invitation au voyage

Découvert au 17ème siècle par un voyageur que la finesse des pashminas, ces châles tissés
dans la vallée du kashmir, a séduit, la récolte du cachemire est le fruit d’une tradition
ancestrale, et témoigne de la majesté d’une laine d’exception. Le cachemire est produit en
Iran, en Afghanistan, au Pakistan mais surtout en Mongolie inférieure, où sont élevées de
petites chèvres appelées capra hyrcus. Contrairement aux autres laines provenant de moutons,
la laine de cachemire est une fibre animale produite de la chèvre.
Également nommées chèvres Pashmina ou chèvres de Cachemire, ces bêtes se parent en hiver
d’un duvet destiné à les protéger contre des conditions climatiques extrêmes et
particulièrement hostiles. Températures pouvant descendre jusqu’à -40° Celsius et vents
violents sont le quotidien hivernal de ces terres reculées, et hauts plateaux situés à plus 4 000
mètres d’altitude, délimités au Nord par le désert de Gobi et au Sud par la grande muraille de
Chine. Chaque année, le duvet peut être récolté précautionneusement une fois le printemps et
le moment de la mue venus.

Un procédé complexe garant d’un savoir-faire d’exception

Pour récolter la précieuse laine, les chèvres sont débarrassées de leurs duvets à l’aide de
peignes. Les poils de ce duvet sont ensuite triés suivant 7 grades de qualité. Les maisons les
plus exigeantes ne conservant que le grade 1 et 2 de cette récolte, à savoir les poils les plus
longs et les plus clairs.
Puis la laine récoltée est lavée, brassée, teintée, filée et twistée avec une extrême attention. De
ce procédé naît une fibre vierge qui pourra être transformée en fil, ou tissée pour donner le
vêtement en cachemire que nous connaissons. La qualité d’un vêtement s’observe à la torsion
de ses fils deux à deux : cachemire deux fils pour les plus courants, mais aussi les plus fins,
huit fils pour les précieux, seize fils pour les exceptionnels. La rareté de la matière et la
complexité du processus de fabrication font du cachemire l’une des étoffes les plus nobles et
sophistiquées qu’il soit possible de produire.

Une robe en cachemire, un trésor

Comme décrit précédemment, le précieux de mon étoffe fait de moi un trésor, une robe qu’on
offre comme un présent d’exception. Me porter est un luxe et un privilège. Dans une société
où le temps file à toute vitesse, où consommable rime avec jetable, la montre semble s’être
arrêtée sur ma fibre. Je suis l’intemporelle, le secret bien gardé, le trésor conservé, la pièce
maîtresse indémodable. Si les valeurs et les traditions sont les nouveaux luxes de notre
époque, je suis l’incontournable, le témoignage le plus probant du chic français, du dandysme
éternel et du sophistiqué.

La robe en cachemire, le chic à la française

Le chic ne se décrit pas, il s’appréhende, se ressent, s’apprivoise et se dompte. L’esprit chic à
la française, c’est le sens du beau et du détail, du raffinement et la distinction toute
particulière de l’élégance. Si je devais me faire poésie, je serai tantôt prose, tantôt alexandrin,
à la fois complexe et émancipée. Je suis l’esprit chic à la française. Je suis le must-have de
votre garde-robe, la pièce unique et indispensable, partenaire de votre ordinaire et de votre
extraordinaire.

Robe des villes, robe des champs

Mon cachemire est cousu de fil blanc, mais ne vous y trompez pas, je suis la plus imprévisible
des étoffes : tantôt sage s’il faut dîner en ville, tantôt volage dans une partie de campagne, ou
audacieuse, ou érudite, ou aventurière… Mon audace n’a de limites que vos envies. Portez-
moi partout et en tout temps. Je suis la robe en cachemire d’un soir ou d’une éternité, d’un
baiser ou d’un été. Je suis l’alliée de votre féminité.

La quintessence de la féminité, en toute saison

“Est-ce mon sourire, ou bien l’élégance distinguée de mes cachemires? ” Chantait Carla
Bruni. Objet de séduction, je suis l’essence de la délicatesse, je cultive l’élégance et le
romantisme. Robe boule ou robe fourreau, robe pull, courte ou longue, col V ou col rond, le
raffinement de mon cachemire révèle la singularité de vos courbes. Sublimant la féminité,
murmurant à demi-mot les volutes d’une chevelure soyeuse ou les vapeurs enivrantes d’un
parfum aux notes de têtes florales ou épicées… Je saurais me faire seconde peau. Maille
jacquard ou ajourée, imprimées ou torsadée, à côtes… Look casual ou glamour, working girl
ou cocooning, robe de soirée ou robe du quotidien. Chacune de vos humeurs peut m’être
associée. Intemporelle, je ne suis pas la robe d’une saison, mais de toutes les saisons.

Songe d’une nuit d’hiver, douceur cachemire

Lorsque la nature revêt son manteau blanc, que les arbres se dévoilent nus sous leurs
branchages et que la vie s’endort tout doucement, une nouvelle chaleur naît, qui vous love
dans un écrin de douceur. Petite robe en cachemire manches longues, col roulé, légère
comme un flocon et chaude comme un câlin, je suis votre indispensable de saison, la
parenthèse enchantée de vos froides journées. Je me pare volontiers de blanc cassé, de gris
perle ou pourquoi pas d’un bleu nuit envoûtant, à vous de décider.

Le printemps bleu lavande dans ma robe en cachemire

En avril, ne te découvre pas d’un fil. Lorsque le printemps pointe le bout de son nez et fait
naître timidement les premiers bourgeons, je suis la robe qu’il vous faut, celle qui
transformera la flânerie en art de vie. Suffisamment chaude, suffisamment légère, je me ferai
la partenaire idéale des premiers rayons de miel. Chassez donc la grisaille de l’hiver, et dites
bonjour aux mélodies pastelles du printemps.
Je suis la robe en cachemire bleu lavande d’une ballade azuréenne ou la petite rose poudrée
d’une déclaration baudelairienne. Je suis la pièce bohème de votre garde-robe qui vous conte
la ville, qui vous conte le bord de mer et la campagne, qui vous conte le printemps fleurissant.

L’été rose fuchsia dans ma robe en cachemire trompe l’œil

L’été, temps de la légèreté et ode à la passion. Main dans la main à Juan les pins, Jules
appréciera certainement l’audace de ma teinte fuchsia, l’élégance de ma forme en trompe l’œil,
le grivois de mon dos nu et la légèreté de ma laine cachemire. Saison pop, saison flashy,
mes couleurs de prédilection sont le turquoise, le rose, l’orange, le jaune. Je sais me faire
légère et estivale s’il le faut.

Automne en robe carmin, été indien

De toutes les saisons, l’automne est la plus rougeoyante, étincelante, et ce n’est pas pour me
déplaire. L’automne est de couleur feu le long des sentiers boisés et la saison se marie
parfaitement avec le chatoyant de mon cachemire. Succèdant à l’effervescence de l’été, je ne
demande qu’à me balader en forêt. Petite robe à manche longue et col rond, carmin,
auburn, aubergine, marron ou ocre, choisissez-moi des teintes terreuses, des teintes
ondoyantes.

Traitez-moi avec égard et je serai votre partenaire pour la vie

Contrairement aux idées reçues, vous pouvez me laver en machine. N’ayez crainte de me
glisser dans le tambour, pourvu que vous enclenchiez le « programme laine », lavage à l’eau
froide, et que vous ne m’ajoutiez que très peu de lessive. Si d’aventure, vous souhaitiez
m’essorer, faites-le sur 500 tours maximum. Étalez-moi ensuite à plat que je puisse continuer
de sécher, sur une serviette, à l’abri de la lumière directe. Si vous souhaitez me repasser, je
suis d’accord, mais surtout sans vapeur et sans excès de chaleur. Il est possible que, dans les
premiers temps, je me couvre de bouloches disgracieuses. Pas de panique, il vous suffira de
me laver après m’avoir porté deux ou trois fois. L’expérience montre, que, bien entretenue, je
ne serai que plus belle jour après jour.

La robe en cachemire, l’étoffe qu’il vous faut

Si vous hésitez encore, voilà quelques arguments qui achèveront de vous convaincre.
À la question : pourquoi m’acquérir ? Je répondrais simplement :
Parce que je suis belle, et que ma beauté témoigne de l’élégance à la française.
Parce que je suis douce et qu’il faut être fou pour bouder la douceur.
Parce que je suis précieuse et que mon étoffe est la plus noble de toute.
Parce que je suis un objet de convoitise et de réflexion et que mon acquisition est toujours un
événement.
Parce que je suis intemporelle, figée dans le temps et que jamais je ne me démoderai.
Parce que je suis un trésor que l’on n’offre qu’aux êtres qui nous sont exceptionnels.
Enfin parce que je suis volupté, frivolité, arrogance et sagesse. Je suis tout à la fois, je suis
vous et bien plus.